vendredi 17 février 2012


par Marie-Hélène Caillol (extrait MAP édito novembre 2011)

Les “3 conseils aux leaders du G20” qui suivent le présent édito sont une parfaite exemplification du slogan du GEAB “Anticiper c’est prévoir pour agir”. Ces “3 conseils” sont en effet le fruit mûrement réfléchi de 6 années de travaux menés par LEAP sur la crise mondiale, travaux qui se sont attirés un respect et une crédibilité qu’ils ne doivent qu’à leur qualité et leur pertinence spontanément reconnues dans le monde entier. En 2009, le renom de ces patients travaux d’anticipation avaient déjà permis à LEAP d’émettre en amont du sommet de Londres “3 conseils aux leaders du G20” qui avaient été publiés dans une pleine page de l’Edition Internationale du Financial Times.
Aujourd’hui, il n’est plus certain que le Financial Times – ni aucun grand média d’ailleurs - soit le meilleur support pour que ces idées diffusent là où nous le souhaitons, c’est à dire au plus haut niveau. Nos propres outils de diffusion (GEAB, Revues de presse, MAP, trafic spontané, etc…), permettant de toucher des centaines de milliers de personnes dans tous les pays et dans des dizaines de langues (puisque, outre nos propres traductions en 4 langues, nos documents font systématiquement l’objet de traductions spontanées sur internet), sont probablement
plus pertinents en la matière d’autant plus que nous avons assorti la diffusion classique du message à l’intention des leaders du G20 d’une démarche pro-active de rencontre systématique avec les conseillers en charge du prochain sommet de Cannes dans les 20 capitales et dans leurs ambassades en France, particulièrement impliquées bien sûr dans l’instruction des dossiers préparatoires au prochain sommet de Cannes. Les “3 conseils” que vous allez lire ont donc circulé dans les cercles très proches des niveaux de décision des 20 pays les plus importants de la planète. L’accueil qui nous a été réservé au cours de ces entretiens a été des plus cordiaux, les discussions auxquelles ils ont donné lieu des plus ouvertes, et la démarche dont on aurait pu craindre qu’elle paraisse arrogante, a été en réalité parfaitement acceptée, comprise et saluée.
Nous avons été clairs sur le fait que ces conseils ne sont pas (ne sont plus en fait, car ils l’étaient en 2009 dans notre message du Financial Times) si innovants que cela. L’idée, par exemple, d’un panier de monnaies pour remplacer le dollar comme seul pilier du système monétaire international fait désormais assez régulièrement l’objet de déclarations de tel ou tel décideur. Cela dit, ces idées n’ont toujours pas franchi le mur des débats officiels des sommets internationaux. Elles sont encore, d’un point de vue diplomatique, des idées-tabou. Tout l’ancien système, emmené par les anglo-saxons, s’arc-boute pour empêcher qu’elles y soient débattues alors qu’elles sont centrales à la résolution


Anticiper, c'est prévoir pour agir

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